Série d’incendies à Conakry : « il y aura éboulement ou inondation à Kaloum où à 90% de citoyens seront dans l’eau après ces incendies», averti Alpha Oumar Barry

Après l’incendie au dépôt d’hydrocarbure de Kaloum survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, la capitale Conakry et périphéries font face à des séries d’incendies du jour au lendemain.
Depuis plusieurs semaines, d’ailleurs, des feux ravagent progressivement des infrastructures de part et d’autre à travers la capitale guinéenne. Ministères, marchés, institutions d’État… Où d’énormes dégâts matériels importants sont enregistrés, avec des portes en vies humaines.
Par exemple, un incendie s’est déclaré la semaine passée au bureau du ministre de la Culture. Chose que la présidence qualifie « d’actions de sabotage » pour « saper les efforts entrepris » par la junte du CNRD.
Ces cas d’incendies inquiètent les guinéens et ouvrent la voie à toutes sortes d’interprétations. Les autorités parlent de « sabotage », les uns accusent l’EDG et les autres parlent de faits naturels.

De son côté, le président du parti du changement et de la démocratie (PCD) cite plusieurs points qui peuvent selon lui, être la cause de ces incendies, dont la première cause n’est rien d’autre que l’EDG.
« Comme nous connaissons tous l’EDG, leur voltage n’est pas stable. Parfois, le courant peut venir à 220 , 260 volt et cela peut provoquer l’incendie », estime Alpha Oumar Barry.
« De fois, le courant peut venir à 240 V ou 260 V, ce sont des causes qui provoquent l’incendie d’une part.
Il y a aussi la mauvaise installation des fils électriques au niveau de la conduite . Les coupures instances d’électricité peuvent aussi causer des incendies. »

Parlant du deuxième point, Alpha Oumar Barry parle des péchés entre gouvernants, gouvernés et entre citoyens.
« il faut qu’on revoie notre vie quotidienne. Quand les péchés sont trop, ce sont ces genres de situations qui peuvent subvenir. Si on arrive à être conscient de cet état de chose, peut-être on peut stopper. Et, si on n’arrive pas à le faire, on sera toujours confrontés à ces genres de situations du jour au lendemain, ou plus que l’incendie même», a-t-il ajouté.

Il y aura éboulement sur Kaloum à 90% , révèle ce leader politique qui dit « parce que les péchés sont de trop »
« Depuis 1958, de nos jours, il y a eu combien de morts sans justice. À part cela, entre nous citoyens, le mal que nous nous faisons entre nous est vraiment grave. On peut te trouver chez toi, te violenter ou violer tes filles ou ta femme devant toi. Le plus mal, quand tu as un poste de responsabilité, tu deviens intouchable et tu peux faire ce que tu veux et n’importe quoi sur le plus faible.
Et, c’est la justice du plus fort sur le plus faible qui joue son rôle en Guinée. En tant que tu es aux affaires, tu es plus fort et, si c’est comme ça, comment on va devenir la justice? C’est seul Dieu qui va agir. Et ,il n’intervient jamais entre les humains.
Je prends un exemple sur deux filles qui ont été violées et tuées récemment. C’est quelque chose qui est extrêmement grave.
Il y a des taxis motards qui sont déplacés on les tue juste pour prendre leurs motos. Tout cela constitue des grands péchés qui ne passeront pas comme ça, il y aura toujours des conséquences négatives qui subviendront.
Il y a eu combien de morts sans que justice soit rendue. En tant qu’il n’y a pas de justice, les âmes là ne vont pas rester tranquille. Et, si nous ne faisons pas attention, nous risquons de nous effondrer nous-mêmes.
Il y a d’autres aspects aussi, c’est-à-dire ce qui se passe entre toi et moi. On ne peut pas travailler ensemble sans qu’il n’y ait la trahison ou l’hypocrisie, c’est très grave. Et ça se passe partout en Guinée. Et ça se passe comme ça entre nous aussi, cela ne va pas rester comme ça. Dieu va juger. »

Si rien n’est fait, après ces incendies-là, il y aura l’éboulement ou inondation à Kaloum prédit Alpha Oumar Barry

« Après les incendies, si rien n’est fait, il y aura l’éboulement ou inondation à Kaloum où 90% de la commune sera dans l’eau.
Le Basikolo des Baga est menacé. Il y en avait plusieurs endroits à Kaloum où les Bagas( les autochtones) effectuaient de rites (adoration) et, à l’heure actuelle, tout est détruit.
Si c’est réel, il y en avait leur Basikolo, il y en aura toujours des conséquences négatives sur la destruction de ces lieux de culte. Parce que, n’oubliez pas qu’on vit avec les diables. En tant que tu ne les touche pas, ils vont te laisser tranquille, mais, dès que tu les touches, ils vont réagir.
Il y aura des catastrophes à Kaloum( centre des affaires) parce que c’est le lieu où abritent toutes les institutions administratives. Et, ce sont ces institutions-là qui devraient prendre des bonnes décisions pour corriger les défaillances qui existent entre citoyens.
Et, si elles-mêmes n’arrivent pas à prendre les bonnes décisions, ça va commencer par elles-mêmes( institutions) parce que c’est à elles que Dieu a chargé de faire la justice sur le bas peuple. »
Pour terminer, il dira
« Vous savez, sans la justice, il n’y aura pas de paix et sans la paix, il n’y aura pas de tranquillité. Donc, la première de choses, c’est de revoir la justice. Et, Pour revoir la justice, il faut faire en sorte qu’elle soit appliquée à tout le monde, y compris aux chef de l’État. Si la justice est appliquée, il y aura toujours le développement et la paix », a conclu ce leader politique.

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