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Congo-Brazzaville : une guinéenne perd la vie après avoir été brûlé, son mari mis aux arrêts

Djiwo Bah

Fatoumata Binta Barry guinéenne âgée d’une vingtaine d’années mère d’un bébé aurait été tué par son mari Mamadou Dian Barry au Congo Brazzaville.

Selon les informations reçu par notre confrère basé à Brazzaville, il y a de cela un mois que, Fatoumata Binta Barry avait surpris son mari dans sa maison avec une fille congolaise d’où l’origine de ce drame.

Sous l’anonymat, un témoin des faits explique à notre confrère les circonstances.

« La dame a surpris son mari avec une congolaise, c’est après cette dispute que son mari a accompagné sa copine et quand il est revenu, il l’a aspergé du pétrole et il l’a brûlé.

La dame a fait maximum un mois à l’hôpital, avant qu’elle ne décède le dimanche et on l’a enterré ce lundi », a-t-il expliqué sous l’anonymat.

Dans la soirée du mardi 12 novembre 2024, le

monsieur en question a été arrêté par la police congolaise sur instruction du Consul honorer de la République de Guinée au Congo a fait savoir notre confrère Diogo Barry depuis Brazzaville.

Pour approfondir l’information, nous avons contacté Kourouma Norbert François Consul de la République de Guinée au Congo. Au bout de fil, il nous a fait comprendre qu’il a été informé hier mardi à travers la toile.

« C’est hier que, j’ai été au courant parce qu’on m’avait caché, et j’ai informé l’ambassade, l’ambassade m’a automatiquement autorisé d’arrêter le monsieur. Et hier nuit, j’ai mis main sur lui. Et, là, l’affaire est encore à la police et je ne peux pas pour le moment vous donner des détails corrects. Accordez-moi la journée d’aujourd’hui. La police va faire son travail et me rendre compte et moi aussi, je vais rendre compte à l’ambassade, et là je pourrais vous rendre compte », a-t-il indiqué au téléphone.

De même, il déplore que cette situation a été gardé en catimini avec selon lui, la complicité « des parents et de l’imam de la mosquée ».

« Ils m’ont caché, ils n’ont rien dit, les parents ont fait ça entre eux, l’affaire familiale. Même la police, ils n’ont pas informé rien, rien, cela a fait 45 jours depuis que l’acte s’est produit. La fille est décédée, on l’a enterré. L’imam aussi a accepté de prier sur ce corps là et c’est sur la toile que, j’ai appris qu’il y a eu une guinéenne qui est décédée. Et, je me suis approché, j’ai pris les renseignements, on m’a dit que c’était vrai. Comme ça, c’est hier vers minuit que j’ai mis main sur le mari, je lui ai déposé à la police qui est en train de faire son travail. Moi, je n’étais pas au courant de cela, si non, ça n’allait pas se passer comme ça. Ils ont fait ça en famille, ils l’ont caché en complicité avec l’iman parce, c’est l’imam qui a accepté l’enterrement sans informé l’ambassade, ni les autorités du pays », déplore au bout du fil Kourouma Norbert François Consul honorer de la République de Guinée au Congo.

Nous reviendrons !

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