Campagne « Écrire pour le droit »:pour la Guinée, Amnesty International s’accentue sur le cas Foniké Menguè et Billo Bah
Djiwo Bah
Amnesty International Guinée a lancé ce mardi 19 novembre 2024, la campagne mondiale “Écrire pour le droit”. Ce combat vise à défendre les droits humains dans le monde. Chaque année, Amnesty International appelle les citoyens du monde entier à soutenir les défenseurs des droits humains victimes d’injustice.
En Guinée, cette campagne se concentrera sur Foniké Menguè et Billo Bah, tous deux emprisonnés dans un contexte de violation flagrante des droits humains.
Pour Directeur exécutif d’Amnesty International Guinée, chaque année, cette mobilisation internationale dénonce les violations graves des droits humains, qu’il s’agisse de la liberté d’expression, du droit de réunion pacifique, ou encore des disparitions forcées.
« En 2024, nous travaillons sur des cas en Égypte, Arabie Saoudite, Biélorussie, Argentine, Angola, et bien sûr, en Guinée”, a fait savoir Souleymane Sow.
L’objectif principal de cette campagne est selon lui, signer des pétitions pour exiger des autorités concernées de la libération des victimes et la réparation des injustices.
« Envoyer des messages de solidarité pour soutenir moralement les victimes et leurs proches, leur rappelant qu’ils ne sont pas seuls dans leur combat », ajoute-t-il.
Particulièrement en Guinée, cette campagne vient en appui de Oumar Sylla (Foniké Menguè) et Billo Bah, tous deux emprisonnés.
Amnesty International invite les citoyens à adresser des messages de soutien non seulement aux deux militants des droits humains, mais également à leurs familles.
“Ces messages montrent aux victimes et à leurs proches qu’ils ne sont pas oubliés. Nous partageons tous ce rêve de vivre dans un pays où l’État de droit et les droits humains sont pleinement respectés”, a indiqué Souleymane Sow.
Amnesty International invite les autorités guinéennes à garantir la sécurité de Foniké Menguè et Billo Bah, à les protéger contre la torture et les mauvais traitements, et à ordonner leur libération immédiate.
“La Guinée est signataire de nombreux traités internationaux relatifs aux droits humains. Nous demandons qu’elle respecte ses engagements en assurant la justice pour ces défenseurs des droits humains et en mettant fin aux violations systématiques”, a conclu Souleymane Sow.
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