Rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique : la croissance économique de la Guinée est de 6,1% en 2024 contre 4% en 2022

Présentation du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique par le Fonds Monétaire International ce vendredi 6 décembre 2024 à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia.

Lors de sa présentation, Dr Nérée Noumon Représentant résidant de FMI Guinée a fait savoir que, la situation économique sous régionale se porte bien.

« L’inflation baisse. La dette se stabilise et le taux d’échange se stabilise. Beaucoup de bonnes nouvelles. En même temps, les marchés sont en train de se rouvrir et finalement on a une reprise qui se raffermi au niveau régional », a indiqué Dr Nérée Noumon.

Parlant des défis à relever, ce représentant résidant du Fonds Monétaire International a évoqué trois axes auxquels les décideurs doivent faire face.

« Premièrement, continuer à rééquilibrer leur économie mais en calibrant ce rééquilibrage à l’ampleur des déséquilibres. Donc, les pays qui ont des déséquilibres plus élevés que se soit au niveau de leur position fiscale budgétaire, donc la dette, la stabilité des prix d’inflation trop élevés ou alors extérieur de niveau de réserve très bas devront faire beaucoup plus d’efforts», ajoute-t-il.

Le ministère de l’économie et des finances se félicite de la résilience économique nationale.

« Malgré un contexte national impacté par l’incendie du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum, l’économie nationale a poursuivi sa résilience et a montré un dynamisme qui fait ressortir la croissance de PIB à 6,2% en 2023 contre 4% en 2022. Les perspectives indiquent que la croissance sera de 6,1% en 2024 de 7% en 2025 et de points 7% en 2028, cela prouve à suffisance que notre économie est résiliente au regard des statistiques présentées par le représentant de FMI », se félicite Mourana Soumah ajoutant que,

« Notre pays avec l’impulsion des plus hautes autorités, nous permette d’aller sur ce qu’on appelle des nouveaux financement sur des projets d’investissement. Nouveau financement et Nouveau mode de mobilisation de l’épargne. Que ça soit de l’épargne intérieur et que soit de l’épargne internationale. Comment accéder à cette épargne internationale, il faut un ensemble des réformes qui puissent nous donner ce qu’on appelle une crédibilité à l’internationale », ajoute-le ministre de l’économie et des finances.

De son côté, la Ministre de Promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables a félicité le fond monétaire internationale qui selon elle, a mis en lumière les inégalités qu’il y a au niveau de la sous-région mais, aussi en République de Guinée.

« Il y a des efforts majeurs qui sont entreprises pour feindre ces inégalités. Il y a beaucoup d’accompagnement de la part de l’Etat et des partenaires mais, nous, au niveau de mon département, nous accompagnons les femmes, les filles qui sont en abandon scolaire, nous les récupérons pour les venir en aide. Ce que j’ai expliqué la dernière fois au représentant du FMI, c’est vrai on peut nous aider, mais, à travers des fonds qui sont mis à la disposition de ces femmes. En une fois ça ne résout pas le problème, il faut les accompagner de tel sorte qu’elles puissent être définitivement autonome », a souligné Charlotte DAFFÉF.

Les perspectives économiques telles qu’affichées réservent des atouts très importants pour la création d’emplois plus durable et plus inclusive surtout des emplois plus productifs a indiqué le ministre du travail et de la fonction publique.

« Par rapport à ce là, des mesures concrètes sont en train d’être mis en œuvre par le gouvernement. Des mesures visant à améliorer la compétitivité de la main d’œuvre, les mesures visant à accroître les capacités du secteur privé à pourvoir plus de postes de travail, mais des mesures visant également à renforcer tous les mécanismes de gouvernance du marché de travail », a dit Faya François Bourouno.

Pour le 1er vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée, l’économie nationale se porte bien.

« L’inflation est véritablement maîtrisée, nonobstant la phase du choc de l’incendie pétrolier que nous avons connus récemment. Des réformes ont été engagées par le gouvernement actuel de la Banque Centrale de réduire drastiquement l’inflation qui est une des missions de la Banque Centrale. Des dispositions ont été prises pour faire en sorte que le taux d’échange soit stabilisé. Nous sommes aujourd’hui, l’une des économies les plus compétitive de la sous région », a fait savoir Mohamed Lamine Conté.

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