Conakry : le président du mouvement APG dénonce ce qu’il qualifie « d’injustice » que subisse son organisation
Djiwo Bah
Ce lundi 8 septembre 2025, le président du mouvement Agissons pour la Guinée ( APG) était face aux journalistes à la maison de la presse de Conakry.
Ibrahima Kalil Diallo a dénoncé qu’il qualifie « d’une injustice » que subisse son mouvement.
Selon le président du AGP, depuis janvier 2025, le mouvement APG a été créé avec pour ambition participer au débat public. Ce pendant, il déplore le silence coupable du ministère de l’administration du territoire et de la Décentralisation, face à la demande d’autorisation de son mouvement qui lui permettra d’exercer librement ses activités dans le pays.

« Dans le respect de la loi et de l’esprit républicain, nous avons déposé une demande officielle d’autorisation auprès du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. La loi est claire :
L’administration dispose de trois mois pour nous répondre, favorablement ou défavorablement. Mais aujourd’hui, six mois ont passé. Pas une réponse. Pas une explication. Un silence qui ne dit rien, mais qui signifie tout : une volonté manifeste de nous écarter du débat politique, d’étouffer notre voix, d’empêcher l’expression d’une alternative citoyenne », à déploré Ibrahima Kalil Diallo.
Face à cette situation, le président du mouvement Agissons pour la Guinée, compte saisir la justice.
« Nous allons saisir la justice guinéenne. Parce que demander l’autorisation d’exister politiquement n’est pas une faveur, c’est un droit garanti par nos lois. Et nous voulons que ce droit soit respecté.
Notre entrée en politique n’a jamais eu pour but de créer des problèmes. Elle n’a jamais eu pour but de semer le désordre. Au contraire, nous voulons participer, proposer, critiquer lorsque c’est nécessaire, mais toujours avec la volonté de construire. Nous voulons contribuer à l’émergence d’une nouvelle Guinée, une Guinée où la politique ne rime plus avec violence, exclusion ou manipulation, mais avec respect, justice et progrès », a-t-il indiqué.
En fin, le Président du mouvement APG, décide de suspendre pour le moment sa prise de parole publique.
« Parce que la loi ne nous reconnaît pas encore officiellement, nous ne pouvons exercer pleinement sur le terrain. Nous avons choisi par responsabilité de suspendre, pour l’instant, nos prises de parole publiques sur les questions politiques et de gouvernance », a-t-il déclaré.
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