Guinée : L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, retrouve la liberté

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, a recouvré la liberté ce mardi, après avoir purgé une peine de quatre (4) ans de prison ferme. Il a quitté la Maison centrale de Conakry, marquant ainsi la fin de la sentence prononcée contre lui le 2 décembre 2024 par la Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).

En plus de sa peine d’emprisonnement, M. Camara avait été condamné au paiement d’une amende de dix (10) millions de francs guinéens. L’ancien député avait été reconnu coupable de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite, de corruption et de prise illégale d’intérêts.

À sa sortie de prison, Amadou Damaro Camara a rencontré ses avocats avant d’avoir un entretien avec le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kairaba Kaba. Il a ensuite regagné son domicile, sans faire de déclaration publique. Sa libération s’est déroulée dans la plus grande discrétion, à l’abri des caméras et des micros.

Aucune communication officielle n’a été faite à la presse, y compris par Maître Santiba Kouyaté, l’un de ses avocats, présent à ses côtés dans l’après-midi.

Pour rappel, Amadou Damaro Camara avait été poursuivi aux côtés de Michel Kamano, ancien premier questeur de l’Assemblée nationale, de l’homme d’affaires chinois Cheng Jiin Sueg, alias “KIM”, et de Zeinab Camara, ancienne deuxième questeur.

À l’issue du procès, Damaro Camara, Michel Kamano et Cheng Jiin Sueg avaient été reconnus coupables et condamnés, tandis que Zeinab Camara avait été déclarée non coupable et relaxée purement et simplement.

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