New York : La Guinée plaide pour une gouvernance inclusive de l’intelligence artificielle

New York, 25 septembre 2025 – La République de Guinée a pris part au lancement du Dialogue Mondial sur la Gouvernance de l’Intelligence Artificielle, à travers l’intervention remarquée de son ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël Nabe.

 

Le ministre a rappelé que l’intelligence artificielle représente une avancée technologique majeure, mais qu’elle comporte aussi des risques d’exclusion numérique et de déséquilibres géopolitiques si elle n’est pas encadrée de manière inclusive et équitable.

 

> « L’IA ne doit pas être un privilège réservé aux plus puissants, mais un bien commun au service du progrès de l’humanité », a-t-il déclaré.

 

 

 

Une gouvernance multilatérale et équitable

 

Dans son plaidoyer, M. Nabe a insisté sur l’urgence d’un cadre multilatéral permettant aux pays en développement, en particulier africains, de participer activement à la définition des normes, à la régulation et au partage des opportunités liées aux transferts technologiques.

 

L’engagement de la Guinée

 

La Guinée a mis en avant son programme Simandou 2040 et la Simandou Academy, conçus comme des leviers de transformation durable à travers l’IA. Ces initiatives visent à renforcer l’éducation, améliorer l’accès aux soins de santé, garantir la transparence institutionnelle et stimuler la résilience économique du pays.

 

Une vision de solidarité mondiale

 

En appelant à une coopération renforcée, Conakry envoie un message clair : la gouvernance mondiale de l’IA doit s’appuyer sur les valeurs de dignité humaine, de justice technologique et de respect des diversités.

 

Depuis New York, la Guinée entend ainsi contribuer à l’édification d’une intelligence partagée, au service d’un avenir commun et inclusif.

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